Si tu es comme moi, tu t’adaptes régulièrement aux imprévus… surtout depuis la crise sanitaire. Les tests positifs, les masques à porter, les lieux où il faut maintenant réservés… et les changements de pratique ou de façon de faire…
Cela provoquent des incompréhensions, des changements de programme, des annulations de dernières minutes… et donc des adaptations.
Cela engendre pour toi, du stress, de la frustration et de l’impuissance… Pas très satisfaisant…
Quelques explications … et une proposition créative !
Tu le sais, ton corps le sait : ces situations de dernière minute génèrent du stress : le cerveau aime ce qu’il connaît, ce qu’il maîtrise. Peut-être ne le ressens tu pas, mais tu as des crispations corporelles (au niveau dorsale, trapèzes…) et relationnelles (tu es à fleur de peau…), de la fatigue,… Ton corps te lance des alertes.
Alors, si cela te parle et que tu veux t’apaiser, voici ce que je te propose :
1. Installe toi dans un endroit tranquille, sans source de distractions (il va sans dire que tu ne prends ni ordi ni smartphone;+)).
Prends avec toi, ton journal créatif®, un ou plusieurs stylos, un magazine ainsi que de la colle et des ciseaux. Commence par prendre 3 respirations profondes en relâchant bien tes épaules et tes mâchoires (elles sont crispées non ?…)
2. Fais un cadre où tu as envie sur ta page.
3. Écris dans ce cadre en écriture automatique (=sans te poser de question et sans t’arrêter quitte à écrire « je n’ai rien à dire, ça me saoule, merde, merde…. »). Bref, laisse venir se déposer tes idées sur le papier, MAIS RESTE à l’intérieur de ton cadre.
Tu peux utiliser comme phrase de lancement : je suis frustrée de, je n’arrive pas à travailler en ce moment et je me sens, j’en ai marre,…. Ou tout autre phrase qui t’inspire.
4. Continue d’écrire sans te limiter dans le temps (si tu n’as plus de place dans ton cadre mais que tu sens, au fond de toi, que tu as encore des choses à déposer, ré-écris sur ton texte : respecte ton processus, et continue de d’être en communication avec tes émotions)
5. Prends maintenant ton magazine et va choisir rapidement une image qui t’amène de la force ou qui correspond à ton besoin du moment (courage, acceptation, tranquillité…). Colle la sur la même feuille que ton cadre, à l’endroit qui te convient (si c’est sur ton écriture, c’est OK).
6. Si tu en as envie, écris autour de cette image « j’ai choisi cette image parce que… », sinon…
7. Mets en beauté en rajoutant de la couleur et finis par trouver un titre à ta page ou une réflexion, une action qui fera office de conclusion.
8. Admire, respire, sourire ! Range tes affaires et reprends ta journée là où tu l’as laissée.
Voilà ! Maintenant que tu as tout lu, à toi de t’arrêter, de négocier avec tes pensées, qui elles, veulent travailler au lieu de se poser et d’expérimenter !
Partage en commentaire ou en privé ce que cette proposition créative t’a révélée ou mis en lumière !
Pour moi, j’ai découvert que, derrière ma frustration, se cachait de l’impuissance… Et effectivement, je ne peux rien faire, rien anticiper de ces annulations, je n’ai aucune prise dessus… et ça, le mental n’aime pas.
Mais, j’ai réaffirmé que je peux maîtriser :
1. la préparation et la qualité de mes accompagnements
2. l’accueil de mes émotions qui me permettent de désamorcer la cocotte minute qui bout en moi et d’éviter que je sois désagréable avec les autres ;+)
3. Je valide en amont le maintien de l’accompagnement
Et ça me fait un bien fou ! Pas toi ?