Celle de femmes, qui vivent successivement ces différentes phases menant tout droit au burn out…
1. L’engagement plaisir = une période plus ou moins longue où tu t’investis à 1000 % dans un domaine avec curiosité, plaisir et sans compter ton temps (l’éducation de tes enfants, un nouveau job, une reconversion,….)
2. L’engagement effacement/éloignement = phase qui succède à la phase précédente où tu commences à avoir tes 1ères désillusions et frustrations (ça ne marche pas comme tu voudrais/pensais, tu es de plus en plus en conflit avec ton entourage car vous n’avez pas les mêmes convictions et, tu commences à t’éloigner toi aussi de ce que tu voulais vraiment. Mais comme tu y crois vraiment, tu continues et essaies de trouver des explications/relais. Ex : tu souhaites éduquer tes enfants selon l’éducation positive mais tu deviens impatiente, tu te vois crier sur eux, à ne plus savoir comment faire…
3. La ronde des maux et des émotions : tu veux toujours obtenir ce en quoi tu crois profondément, mais ton corps et ta tête commencent à ne plus pouvoir suivre le rythme et il te parlent….
Insomnie, crise de nerf, pleurs pour un oui, pour un non, fatigue chronique, migraines, tendinites, …..
Les 1er arrêts maladies font leur apparition – toi qui était toujours d’attaque et de bonne humeur – mais ne suffisent pas à recharger tes batteries.
Tu commences à t’isoler.Tu essaies les remèdes naturelles (Valériane, mélatonine, Ginseng,….) et … parfois, pour tenir, tu tombes dans l’addiction ou l’affirmes encore plus (augmentation du tabac, alcool, drogues, somnifères…)
4…. Et, là, si tu ne prends pas de pause assez longue, pour reprendre ton souffle, prendre de la hauteur, revoir ta copie et faire des choix pour alléger ta charge mentale et émotionnelle, ton corps se met à hurler et tu finis ….
É-PUI-SÉE !
Un jour, tu te retrouves, seule assise sur le sol, dans ta cuisine, à pleurer toutes les larmes de ton corps, ou dans l’impossibilité de te lever pour aller travailler, ou de franchir la porte de ton travail ….
C’est le Jour J, le jour où tout bascule !
Et, finir épuisée, c’est la merde…
Vraiment !
On ne peut plus rien faire comme avant.
Certains n’arrivent même plus à assurer les gestes simples du quotidiens, tout devient une montagne : se laver, manger, emmener les enfants à l’école…
L’aide que nous n’avons pas réussie à demander est obligatoire maintenant…
Plus le choix.
Commence alors, le temps long de la reconstruction.
Tranquillement, à ta façon, tu te relèves.
Acupuncteurs, masseurs, médecins, psychologues, ouverture au développement personnel, à la spiritualité, au fleurs de Bach, à huiles essentielles, aux pierres, ….
Mais, … il faut du temps.
Un minimum de 6 mois dans le meilleur des cas…. et parfois, malgré le temps, des séquelles restent présentes.
Toujours est-il qu’il te faudra :
✅ revoir ta façon d’appréhender le temps, et donc de créer ton emploi du temps
✅ trouver un/des stratégies pour gérer ton stress et tes émotions (en général, l’épuisement fait que tu as un seuil de tolérance plus bas… ce qui n’est pas facilitant si tu es à ton compte…)
✅ faire le deuil de la femme qui tu étais avant (moins sociale, moins speed, couche tôt….)
✅apprendre à affirmer tes choix pour respecter tes besoins, que tu auras appris, dans la douleur.
C’est un long chemin d’apprentissage, qui nous permet de grandir, de nous affirmer et de nous rapprocher de qui nous sommes vraiment.
MAIS, tout ce que je souhaite, et c’est ce dans quoi je mets mon énergie, c’est que le moins de personnes n’aient à descendre au fond du trou pour y arriver….
Apprendre à « écouter son corps lorsqu’il chuchote pour ne pas avoir à l’entendre hurler » comme le dit si bien, la sagesse tibétaine.
Cela demande à regarder honnêtement où on se situe, d’ajuster, de faire des changements.
Mais aussi de demander de l’aide (l’une des 3 choses les plus difficiles à faire avec dire « je t’aime » et « pardonne moi »…)
Si tu sens que c’est le moment pour toi d’arrêter le cercle vicieux ou que tu veux reprendre le contrôle, regarde ICI. Tu auras une idée de comment je peux t’accompagner !
Isabelle
PS : ces phases, je les aies toutes vécues…
J’ai ainsi pu leur donner un nom, universelle et facile à retenir !
