Sans gestion des émotions, il est difficile de se rendre vraiment disponible pour les autres. Et, sans la connaissance de nos besoins, du fonctionnement de notre corps, de nos habitudes ancrées conscientes et inconscientes, nous aurons tendance à :
💪 toujours dire « oui »
💪 se laisser envahir par les besoins des autres
💪 se sacrifier
💪 courir toute la journée
💪 se faire passer en dernier
💪 avoir une todolist à rallonge, sans avoir une seule chose pour nous faire plaisir ou souffler un peu
💪 ruminer des pensées …
Mais, comment ça se fait ?
Et bien, pour beaucoup d’entre nous, nous n’avons pas appris à nommer les émotions, les accueillir, les soulager et les transformer.
Ni même à savoir ce qu’est un besoin, qui est à la base de notre équilibre et d’une vie épanouissante ! Vous rajoutez à cela, ce qui se passe dans notre inconscient, et qui nous fait agir selon des « sois parfait, soit fort, fais plaisir… », nous regardons notre vie passer… et nous sommes de plus en plus envahie par des émotions désagréables, une fatigue accrue, ou des maux corporels (signes d’alerte lancés par votre corps).
On nous a, dans notre enfance, plutôt appris à dénigrer les émotions et à ne pas les montrer.
Certains les appellent même « émotions négatives » – je déteste – alors qu’elles sont là pour nous mettre en mouvement, répondre à un besoin non satisfait, nous protéger, nous permettre de partager ou de nous mettre en lien, en ce qui concerne la joie.
Isabelle Filliozat, dans son livre «l’intelligence du cœur », dit que « Nos émotions sont le sel, le « fertilisateur » de la vie. Elles font les relations riches de sens et fertiles. Le silence, c’est la mort de la relation. »
Je dirai même plus. Si nous ne connaissons pas nos émotions, que nous ne les nommons pas, que nous faisons comme si elles n’existaient pas, c’est comme s’il y avait un mur de pierre qui nous coupait de nous même et des autres.
Quand on connaît l’origine de ce mot, on est en droit de se dire que nous aurions tout intérêt à les regarder en face et apprendre d’elles.
En effet, « émotion » provient du mot français « émouvoir ». Il est basé sur le latin emovere, dont e- (variante de ex-) signifie « hors de » et movere, « mouvement ».
Elles apparaissent suite à un déclencheur – souvent extérieur – pour que nous réagissions à la situation : elles déclenchent en nous toute une réaction neuronale/hormonale qui inondent notre corps et nous fait changer de comportement.
Une émotion dure environ 6 secondes si elle est accueillie, déposer, transformer (regarder les enfants, champion de la spontanéité et de l’authenticité – qui passent du rire aux larmes !)
Nous avons donc, la possibilité et le devoir – surtout, en tant que parent, enseignant, assistant maternel, infirmier, éducateur de jeunes enfants, psychologue, thérapeute, animateur.. – de nous en saisir, de ne pas les laisser nous envahir, d’apprendre à les transformer pour continuer d’avancer le plus sereinement possible et montrer l’exemple !
Dites, comment faites vous pour gérer vos émotions ?
Moi, vous le savez, c’est journal créatif®, mouvements, EFT et respirations !